Résumé: C'est un fait remarquable que la banque reste à travers l'histoire, d'une grande importance et indispensable dans les différents systèmes économiques. Son importance s'accroît davantage avec les bouleversements rapides et sans précédent que connait l'environnement bancaire et financier partout dans le monde. Le cas de la banque algérienne est similaire. C'est un organisme qui a connu des mutations et des "renaissances" par le mouvement de réformes institutionnelles et réglementaires qui s'abattait sur lui d'un temps à un autre. Le système bancaire algérien subissait, en effet, des assainissements depuis 1986. C'est cette trajectoire dynamique que nous essayerons de revivre progressivement afin de dresser un bilan de développement qui nous résumera, tout compte fait, la situation actuelle, l'état d'avancement et les lacunes à colmater de ces collecteurs de ressources. Antérieurement et jusqu'à la date indiquée ci-dessus, le système bancaire algérien n'était qu'un instrument au service de l’État en vue de mettre en marche sa politique de développement fondée sur une forme de planification centralisée en confiant à la banque un rôle de contrôle factuel. Cette dernière n'avait qu'un rôle passif dans le processus de l’inter médiation financière. Les conséquences d'une telle situation se manifestaient par: une forte circulation de la monnaie fiduciaire, une faible mobilisation de l'épargne intérieure, l'existence d'un marché monétaire très faible et cloisonné, l'absence d'un marché financier et un faible niveau de l'approfondissement financier. Ce n'est qu'a partir de 1986 et plus particulièrement en 1990 avec la promulgation de la LMC de 1990 conçue sous l'angle de la mutation qualitative de l’inter médiation financière qu'il y a eu une nette amélioration de niveau de l’inter médiation des banques et de degré de bancarisation de l'économie. Ceci s'est traduit par : une nette tendance à la baisse de la circulation fiduciaire, une tendance à la baisse des dépôts à vue au profit des dépôts à terme et de l'amélioration des principaux ratios (variables monétaires) interprétant l'étendue de l’inter médiation financière. Cependant, notre étude menée aussi bien au niveau national que local, nous a permis d'avancer que les objectifs escomptés n'ont pas été totalement atteints et le processus de réformes reste toujours en cours en vue de mettre en place une véritable banque fiable et viable dont, il est actuellement certain qu'une meilleure approche de solution est d'agir à la fois sur l'environnement interne et externe de la dite banque.

Béjaïa:
Langue: Français
Collation: 301 p. ill. ;30 cm.
Diplôme: Magister
Etablissement de soutenance: Béjaïa, Université Abderrahmane Mira de Béjaïa. Faculté de Droit et des Sciences Economiques

Note: Annexe p.[266]; Bibliogr.pp.284-292